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[Suite de la première partie : Peut-on prouver l’existence d’une vie après la mort ? Dieu existe-t-il ?]

A ce stade, une question doit certainement vous brûler les lèvres :  si tout cela est bien vrai, qu’en est-il de la notion de « jugement » ?

D’après les recherches du Dr Moody, lorsque une personne qui vit une expérience de mort imminente (EMI) se retrouve face à l’être de Lumière vibrant d’Amour, ce dernier fait naître dans le sujet une interrogation que l’on pourrait associer à cette question : « Qu’as-tu fait de ta vie ? » l’idée sous-jacente semblant être liée aux actions pour l’amour d’autrui.

A la suite de quoi toute sa vie se déroule comme un film, l’être de Lumière insistant sur l’importance de l’Amour ; ainsi, face à une action égoïste, le sujet ressent une impression de repentir cuisant et à l’inverse, face à un acte d’Amour désintéressé, il en éprouve du bonheur. Toujours selon le Dr. Moody, il semble donc que le jugement n’émane pas de l’être de Lumière lui-même, lequel semble aimer et accueillir le sujet tel qu’il se présente, mais de l’intérieur même du sujet.

Le témoignage d’une très jeune femme

Voici l’extrait du témoignage d’une très jeune femme :

« Dès qu’il m’est apparu, l’être de Lumière m’a tout de suite demandé : « Montre-moi ce que tu as fait de ta vie », ou quelque chose d’approchant. Et aussitôt les retours en arrière ont commencé. […] Toutes ces choses m’étaient réapparues dans l’ordre où je les avais vécues ; elles semblaient réelles […] avec tout leur relief, et en couleurs […] Durant tout ce temps, il (l’être de Lumière) ne manquait pas une occasion de me faire remarquer l’importance de l’amour.[…]Il m’a dit qu’il faudrait que je pense davantage aux autres, et que je devais agir de mon mieux[…] » (1)

Toutes mes pensées étaient là…

Voici un autre témoignage :

« […] Puis je suis devenu conscient de la lumière qui m’entourait – rien que de la lumière. Après quoi, il s’est fait autour de moi comme une exposition, disons, où tout ce que j’avais fait dans ma vie se trouvait comme à l’étalage. J’étais dévoré de honte à cause d’un tas de choses que j’avais faites, parce que maintenant je voyais tout sous un jour différent ; la lumière me révélait ce qui était mal, ce en quoi j’avais mal agi. Et tout cela était très réel. Il m’a semblé que ce retour en arrière, ou ce rappel, ou ce que vous voudrez, se donnait avant tout pour but de passer une revue de détails sur toute l’étendue de mon existence ; c’était une espèce de jugement. Et puis tout à coup, la lumière s’est atténuée, et il y a eu un dialogue ; pas avec des mots, rien qu’avec des pensées. Tout ce que je voyais, tous les évènements que je revivais, je les regardais à travers les yeux de quelqu’un qui aurait eu, on pourrait le dire, un savoir infini, et qui m’aidait à voir. C’est cette partie-là qui m’a obsédé depuis, parce que je ne voyais pas seulement tout ce que j’avais fait, mais même les répercussions que mes actes avaient entraînées pour d’autres personnes. Ca ne se présentait pas comme un film projeté sur un écran, parce que je ressentais tout ça, ça s’accompagnait de sentiment, surtout à partir du moment où j’avais reçu ce savoir (…) j’ai découvert que même mes pensées sont conservées. Toutes mes pensées étaient là. Nos pensées ne se perdent jamais… » (2)

Ainsi, tout se passe comme si l’âme cherchait à savoir si elle est digne de cet Amour lumineux en faisant un checkup complet. Comment alors ne pas faire le parallèle avec différents enseignements de Jésus :

  •  « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (dans la Bible, Evangile de Jean, Jn 15,12)
  • « Ne jugez pas pour ne pas être jugés. Car c’est avec le jugement dont vous jugez que vous serez jugés, et c’est avec la mesure que vous mesurez qu’il vous sera mesuré » (Evangile selon saint Matthieu, Mt 7,1-2
  • « Pardonne-nous nos offenses comme (dans la même mesure) nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (prière du Notre Père)

Confirmation de saints ou de mystiques

Ces témoignages basés sur des faits vécus, semblent ainsi confirmer les témoignages de nombreux saints et mystiques :

  • Sainte Catherine de Gênes (1447-1510), dans son Traité du Purgatoire : « L’âme quittant le corps et ne trouvant pas en elle cette pureté dans laquelle elle a été créée, voyant aussi les empêchements qui retardent son union avec Dieu, comprenant que le purgatoire peut seul les écarter, s’y jette d’elle-même promptement et volontairement ».
  • Sainte Gertrude (1256-1302) eut un jour une révélation : elle vit en esprit l’âme d’une religieuse qui avait passé sa vie dans l’exercice des plus hautes vertus. Elle se tenait en présence de Notre-Seigneur, revêtue des ornements de la charité ; mais elle n’osait lever les yeux pour le regarder. Elle les tenait baissés, comme si elle eût été honteuse de se trouver en sa présence, et témoignait par ses gestes le désir qu’elle ressentait de s’éloigner de lui. Gertrude, étonnée d’une telle conduite, osa s’adresser à Jésus pour en savoir la cause : « Dieu de bonté, dit-elle, pourquoi ne recevez-vous pas cette âme dans le sein de votre infinie charité ? Que signifient ces étranges mouvements de défiance que je remarque en elle ? » Alors Notre-Seigneur étendit son bras droit vers l’âme de la religieuse pour l’attirer à lui ; mais elle, avec un sentiment de profonde humilité et de grande modestie, se retira de lui. La sainte, en proie à un étonnement toujours croissant, lui demanda pourquoi elle fuyait les caresses d’un époux si digne d’être aimé ; et la religieuse lui répondit : « Parce que je ne suis pas entièrement purifiée des taches que mes péchés ont laissés après eux ; et même si mon Dieu me permettait d’entrer librement dans le ciel dans l’état où je suis, je ne l’accepterais pas ; car si brillante que je puisse paraître à vos yeux, je sais que je ne suis pas encore une épouse digne du Seigneur. »
  • Voici également ce que Maria Valtorta (1897-1961) affirme (3) à propos des âmes du purgatoire : « Voilà le tourment. L’âme se souvient de la vision de Dieu qu’elle a eue dans son jugement particulier. Elle emporte avec elle ce souvenir et, puisque le fait d’avoir entrevu Dieu est une joie qui dépasse toute chose créée, l’âme a hâte d’éprouver cette joie de nouveau. Ce souvenir de Dieu et ce rayon de lumière, qui l’a investie lorsqu’elle a comparu devant Dieu, font en sorte que l’âme ‘voit’ la véritable nature de ses manquements. Cette clairvoyance alliée à la pensée qu’à cause de ces manquements, elle s’est volontairement interdit la possession du Ciel pendant des années ou des siècles, constitue sa peine purificatrice. »
  • Fra Daniele Natale (1919-1994), prêtre capucin italien pour lequel une cause de béatification a été ouverte en 2012, ami de Saint Padre Pio, a vécu une EMI intense de quelques heures. Dans le livre « Fra Daniele raconte… », il précise : « Je me tenais devant le trône de Dieu. Je l’ai vu, non pas comme un juge sévère, mais comme un père affectueux, débordant d’amour. J’ai réalisé alors ce que le Seigneur avait fait pour moi, qu’Il avait pris soin de moi du premier au dernier instant de ma vie, m’aimant comme si j’étais l’unique créature existant sur cette terre. J’ai aussi réalisé, cependant, que je n’avais pas répondu à cet amour divin immense, mais pire encore, que je l’avais complètement négligé. J’ai été condamné à deux à trois heures de purgatoire.  Mais comment, me suis-je demandé, seulement deux à trois heures ? [..] »

A suivre… (par Benoît Moreau)

(1) ref. « La vie après la vie », Dr. R. Moody

(2) ref : « Lumières nouvelles sur la vie après la vie », Dr. R. Moody

(3) Ses visions ne sont pas reconnues par l’Eglise catholique et doivent être prises avec précaution ; pour une part, elles n’en sont pas moins intéressantes.

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