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Le corps, une prison ?

24 octobre 2017 2 Min Read

Le corps humain, une prison ? La réponse du frère dominicain Pavel Syssoev, enseignant en philosophie et théologie à Bordeaux :

« Pour les sagesses orientales, la réincarnation est le symbole de l’enfer de la souffrance sans cesse renouvelée, avec chaque vie que nous avons à recommencer. Du coup le but de la vie spirituelle c’est quitter cette roue des réincarnations. Le christianisme, lui, affirme la valeur du moment présent. Ce que nous vivons a une valeur infinie aux yeux de Dieu : ici et maintenant; non pas dans le passé non pas dans l’avenir. » 

 

Le corps humain n’est pas seulement un réceptacle !

En effet, beaucoup de sagesses anciennes croient que la vie spirituelle c’est la vie de la désincarnation. Vivre spirituellement signifie : se libérer de l’emprise du corps. Dans ce cas là, l’âme poursuit son chemin, poursuit sa course. Pour la révélation biblique, le corps humain n’est pas une prison. La chute ne provoque pas l’incarnation mais Dieu créé un homme comme un être incarné. Le corps fait partie de notre personne. Mon corps, c’est moi. Lorsque je touche quelqu’un que j’aime, lorsque je soigne un malade, je touche cette personne, je soigne cette personne. Le corps humain n’est pas un accident de parcours, ce n’est pas un appartement ou un vêtement que l’on aimerait changer.

Le corps humain, c’est nous, c’est pour cela que la révélation biblique propose comme un grand signe d’espérance, la résurrection. Pas uniquement la vie après la mort mais ressusciter. Notre corps sera glorifié, comme celui du Christ, portant les traces de ses blessures mais ressuscité. La valeur du corps est la valeur du temps présent.

Pour les sagesses orientales, la réincarnation est le symbole de l’enfer, de la souffrance sans cesse renouvelé avec chaque vie que nous avons à recommencer. Du coup, le but de la vie spirituelle, c’est quitter cette roue des réincarnations.

Le christianisme lui, affirme la valuer du moment présent. Ce que nous vivons a une valeur infinie aux yeux de Dieu ici et maintenant. Non pas dans le passé ou dans l’avenir. Ici et maintenant, j’ai à poser ces choix d’aimer qui déterminent mon histoire. Comme disaient des auteurs spirituels du 17eme siècle : « le sacrement de la volonté de Dieu c’est le moment présent. »

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