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Comment accompagner la souffrance

Une des caractéristiques de la souffrance est qu’elle nous met face à nos vulnérabilités : c’est vrai, tant pour celui qui souffre que pour la personne qui l’accompagne. Alors, comment aider ceux qui souffrent ?

https://www.info.gouv.fr/actualite/comment-accompagner-la-souffrance-psychique

1. Accompagner la souffrance et Accueillir nos limites

Il faut avouer que nous sommes démunis face à quelqu’un qui souffre : nous ne savons pas quoi dire, quoi faire.

Nous avons peur d’être maladroit.

C’est légitime. Il ne faut surtout pas en avoir honte ! Il n’y a pas de mode d’emploi pour accompagner efficacement… sinon ça se saurait ! Donc, il ne faut pas hésiter à en parler à un proche, pour dépasser cette fausse culpabilité.

Surtout, il ne faut pas avoir peur de la souffrance

Même si elle nous dérange, elle nous renvoie à nos propres limites : la souffrance fait partie de notre condition humaine de pécheur. Personnellement, j’avais demandé, en tant que chrétien, la grâce de pouvoir être auprès de papa et maman quand ils partiraient. Je ne savais absolument pas comment je réagirais, mais, en tant que fils, c’était important d’être à leurs côtés jusqu’au bout…. Et j’ai eu cette grâce.

2. L’Esprit Saint vient au secours de nos faiblesses

Une fois cette première étape de se reconnaître pauvre, passée, nous avons une aide efficace : celle du Saint-Esprit. Sans lui, je n’aurai pas pu tenir dans cette épreuve qu’a été le départ de papa et maman. J’ai bien conscience que tout le monde n’est pas forcément croyant, mais je peux vous garantir qu’en l’accueillant, nous recevons la force nécessaire, ainsi que la douceur, l’intelligence du cœur.

3. Concrètement

Dans la pratique, accompagner quelqu’un qui souffre:

Se passe de mots inutiles.

Il ne faut surtout pas dire : « Ce n’est pas grave, ça va passer ! » Votre interlocuteur sait que si, c’est grave et que la souffrance peut être récurrente.

De même, il existe une fausse compassion qui consiste à dire : « Oui, je comprends ! Comme cela doit être dur ! Mon pauvre ! Comme tu souffres ! » C’est, quelque part, chercher à se donner bonne conscience, feindre de compatir alors que, parfois, nous serions tentés de fuir par peur.

Une présence silencieuse

 En fait, la véritable compassion ne se passe pas dans les paroles ou les gestes, elle se fait par une présence silencieuse : c’est ce qu’attend, le plus souvent, la personne qui souffre. Elle a besoin de quelqu’un à ses côtés, qui l’accompagne, qui prie.

 Quand papa est parti, j’ai passé les dernières heures de son existence à lui tenir la main et prier le chapelet à voix haute. Il était en soins palliatifs et n’était plus conscient. Mais je sentais encore qu’il réagissait instinctivement et qu’il était en paix. Petit à petit, la vie a glissé et s’en est allée. Je lui ai fermé les yeux. Ce fut une épreuve parce que le départ d’un proche est toujours un arrachement, mais j’ai pu jouer mon rôle de fils jusqu’au bout.

Accepter d’être là

Face à la souffrance de quelqu’un, il n’y a pas de leçon à donner pour bien accompagner, il faut simplement accepter d’être là, même si nous ne l’avons pas choisi. Pour le reste, c’est à chacun d’apprécier ce qu’il convient de faire, dans le respect de la personne.

Avez-vous déjà accompagné une personne qui souffrait ? Venez partager votre expérience par chat.

« Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. »

Jean 19 ;25-27

 

 

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