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Comment bien vivre sa vieillesse?

Je ne suis pas encore senior, donc mes propos resteront prudents : je ne prétends pas avoir le monopole de la vérité.

1. Aimer la vieillesse.

  1. Goûter chaque âge de la vie

Nous le savons, il y a un temps pour tout. Et il est important de goûter pleinement à chaque âge de la vie. Pour expliciter cela, nous pouvons lire un passage du livre de L’Ecclésiastique (Ben Sira) : « Ce que tu n’as pas amassé dans ta jeunesse, comment le trouverais-tu dans ta vieillesse ? Qu’il est beau à l’âge des cheveux blancs, d’avoir du jugement et, dans la vieillesse, de savoir conseiller ! Qu’elle est belle la sagesse des anciens, de même que la réflexion et le conseil chez les gens vénérables ! La couronne des vieillards c’est leur expérience ; leur fierté, c’est la crainte du Seigneur. » 

2. le privilège de l’expérience

Donc, vieillir, c’est commencer par s’accepter tel que nous sommes. Toute notre vie, nous avons été confrontés à une lutte incessante entre nos désirs et nos limites. Plus, nous prenons de l’âge, plus nous faisons l’expérience de nos limites : un marathonien ne courra pas à la même vitesse selon qu’il a 25 ou 50 ans…

Ensuite, une fois nos limites acceptées, ce qui est un travail quotidien, il faut savoir s’adapter et faire des renoncements : non je ne sortirai plus en boîte pour me coucher à 3h du matin …

2. La vieillesse comme temps de la sagesse

  1. le temps du partage

Comme le dit le texte de L’Ecclésiastique, la vie nous a permis d’acquérir, au fil des années, pour peu qu’on en ait profité, du jugement. La vieillesse est un temps qui nous est donné pour mettre à profit cette capacité de jugement au service des autres : beaucoup de jeunes ont besoin d’être aidé pour bien discerner : combien de petits-enfants n’ont-ils pas été demander, un jour ou l’autre, conseil à leurs grands-parents…

L’expérience accumulée au fil des années peut être redonnée dans le but d’aider à construire les générations futures.

3. Préparation au ciel

  1. Prêt pour le passage?

Il ne faut pas occulter le fait que la vieillesse est aussi le temps de la rencontre avec la souffrance, la maladie. Il est toujours difficile d’appréhender cette situation, passer de la révolte légitime, à l’acceptation, voire l’offrande quand c’est possible…

En fait, ce peut être l’occasion de nous préparer au Ciel. La mort n’est pas une fin en soi, mais un passage vers la vie éternelle. Comme nous le redisons en récitant le Credo. Et la vieillesse peut nous donner l’opportunité de réfléchir sur le sens de notre vie. Et  sur notre désir ultime. Ainsi par exemple, les retraites Oméga vous proposent de réfléchir sur le ciel, de nous préparer à la vie éternelle dès maintenant.

https://emmanuel.info/propositions/omega-2023/

En conclusion, la vieillesse n’est jamais une fin en soi, une déchéance fatale à laquelle nous serions tous condamnés. Non, c’est un temps d’action de grâces pour ce qui a été déjà vécu. Et une possibilité de redonner tout ce qui a été reçu. Enfin, un temps privilégié pour nous préparer sereinement à la rencontre avec Dieu. C’est le sens de l’espérance que nous vivons pendant cette année jubilaire initiée par le défunt pape François.

 Si vous souhaitez dialoguer, venez nous rejoindre par chat…

« Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel : un temps pour donner la vie, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher. »

Qohèleth 3 ; 1

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