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La loi sur « l’aide à mourir » nous met face à nos responsabilités. Alors, sommes-nous prêts, directement ou indirectement, à donner la mort ? Il ne s’agit plus, comme dans la loi Leonetti, de préserver la dignité des personnes en fin de vie, mais de les aider à mourir. Aussi, au nom de quel droit peut-on aider quelqu’un à mourir ? Peut-on confondre charité et vérité ? Pour comprendre, il nous faut revenir sur des fondamentaux.

1. Qu’est-ce qu’un meurtre ?

Nous le savons tous, un meurtre est l’acte, intentionnel ou non, de tuer quelqu’un, de lui enlever la vie. Ce peut être de manière directe ou indirecte. Dans ce dernier cas, ce n’est pas nous qui tuons, mais nous avons recours à un procédé qui, même si, au premier abord, peut s’avérer bénéfique pour une personne, à terme entraînera sa mort.
Ainsi, la notion de « suicide assisté » qui vient d’être votée dans la loi sur l’aide à mourir, revient exactement à cela.

2. Le suicide assisté

Le suicide assisté consiste à mettre à la disposition d’un malade en fin de vie, un produit létal, afin que, soit elle puisse se l’injecter elle-même, soit elle puisse avoir recours à un tiers (médecin, infirmier, proche…) pour lui injecter. Il s’agit bien d’être complice d’un meurtre.

3. Le danger de se donner bonne conscience

Un amendement concernant l’article 9 de la Loi sur l’aide à mourir, a été adopté. Il stipule ceci : « Est réputée décédée de mort naturelle la personne dont la mort résulte d’une aide à mourir. » Autrement dit, toute personne ayant été aidée à mourir, est réputée être mort de manière naturelle. Les auteurs de cet amendement se justifient ainsi : « Cet amendement vise à établir qu’une personne dont la mort résulte d’une aide à mourir est réputée décédée de mort naturelle, des suites de son affection. En effet, le recours à l’aide à mourir est une conséquence directe de l’affection dont souffre la personne. Il ne serait pas souhaitable que ses héritiers ou ayant droits aient à subir des conséquences sur les engagements contractuels ou actes de la vie courante découlant de son décès, parce que la cause de la mort serait juridiquement considérée comme non naturelle ou comme un suicide, alors qu’il s’agit d’une conséquence de l’affection. »

Donc, si vous avez contribué à donner la mort à quelqu’un, vous n’êtes pas responsable.

4. Et l’assistance à personne en danger?

Comment expliquer alors le devoir que nous avons, chacun, d’assistance à une personne en danger ? Est-ce au nom de cette assistance que nous devons donner la mort ? Je croyais qu’au contraire, il s’agissait de défendre la vie…
Bref, il apparaît clairement que cette loi porte en elle-même ses propres contradictions. Pire, elle va autoriser à dire qu’un mal est un bien. C’est une remise en question claire de la Loi naturelle. Celle-ci promeut le respect de chacun dans son intégrité. Il n’y a pas besoin d’être chrétien pour le comprendre : c’est du simple bon sens.

Et vous, pensez-vous que la vie a de la valeur ? Discutons-en sur le chat’ :

« Tu ne commettras pas de meurtre. » Deutéronome 5,17

Pour aller plus loin :

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