Souffrance et bonheur.Peut-on souffrir et être heureux? Non, il ne s’agit pas d’encourager le masochisme. De même, ce n’est pas la souffrance volontaire qui nous conduira au salut. Nul ne peut souhaiter la souffrance. Cependant, paradoxalement, il est possible de trouver le bonheur dans la souffrance. Comment ?
1. La souffrance n’est pas une fin en soi.
Aucun d’entre nous est appelé à souffrir.
Nous ne pouvons pas désirer la souffrance, ce serait pure folie. Tout simplement parce que Dieu ne veut pas le mal : Il a créé l’homme pour le bonheur. C’est le péché qui a introduit la souffrance, comme conséquence du refus de Dieu. Le Catéchisme de l’Église Catholique rappelle au n°376 que « tant qu’il demeurait dans l’intimité divine, l’homme ne devait, ni mourir, ni souffrir. »
Donc la souffrance n’est pas naturelle.
En effet, si Jésus a souffert, avant de mourir et ressusciter, ce n’est pas pour nous montrer qu’il faut obligatoirement souffrir pour être sauvé. La souffrance est un chemin que nous pouvons être amenés, malgré nous, à emprunter. Mais il en existe d’autres que Dieu seul connaît.
Reconnaissons simplement que Jésus, en souffrant, a pris nos propres souffrances pour leur donner un sens. Et pour les transcender. Et lui seul pouvait le faire. Il nous propose de participer au salut du monde en offrant les souffrances que nous pouvons endurer.
2. Souffrance et bonheur
Offrir sa souffrance
Et nous en arrivons au point clé de notre réflexion. Saint Paul, dans sa Lettre aux Colossiens, écrit ceci : « Maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous. Ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église. »
Comprenons bien : la souffrance n’est pas une fin en soi. Mais, acceptée comme participation aux souffrances du Christ, pour l’unité de l’Église et le salut du monde, elle peut avoir un sens. C’est dans cette optique que nous pouvons trouver notre bonheur. Pourquoi tant de martyrs sont morts en rayonnant ? Parce qu’ils savaient que leur sacrifice n’était pas vain.
Jésus comme modèle
Jésus lui-même n’est pas allé de gaieté de cœur au supplice . Car, quand il demande à son Père que » cette coupe passe loin de lui », c’est parce qu’il sait bien tout ce que cela va exiger. Cependant, il ajoute : « Que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. » Et c’est parce qu’il entre dans la volonté de son Père qu’un ange vient le réconforter.
Notre joie ne peut se trouver qu’en entrant dans la volonté de Dieu. La volonté de Dieu n’est pas que nous souffrions, mais que nous lui offrions nos souffrances. Il n’est pas absent. Car dans toute personne qui souffre Il est présent.
Voilà comment il est possible de trouver la joie dans la souffrance. C’est peu de le dire, il est évident que tout le monde n’est pas prêt à accepter cela. Donc, gardons-nous bien de dire à un malade qu’il peut être heureux de participer aux souffrances du Christ pour le salut du monde. Car la première chose qu’attend quelqu’un qui souffre, c’est une présence silencieuse et aimante. Je l’ai vécu avec papa quand il s’est éteint et je suis heureux d’avoir pu le faire.
Si vous voulez discuter plus longuement sur ce sujet, rejoignez-nous par chat.
« Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’l remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours ; par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira. »
Isaïe 53 ;10
Tu penses quoi de la vie après la mort ? Une suggestion, une question, un conseil ? Viens chat'er avec nous !

Notre association ne vit que de dons. Si vous aimez cette plateforme sur la vie après la mort, faites un don.