Un chrétien doit-il toujours être joyeux?
Nous sommes dans une société anxiogène et il est naturel de se poser la question si nous devons et nous pouvons toujours être joyeux, même en tant que chrétien. Pour cela, il nous faut bien comprendre ce qu’est la joie.
1. La joie selon le monde
Le Petit Larousse Illustré nous dit ceci au sujet de la joie : « sentiment de bonheur intense, limité dans sa durée, éprouvé par une personne dont une aspiration, un désir sont satisfaits ». La joie est donc un sentiment qui, en tant que tel, est limité dans le temps et qui correspond à une satisfaction concernant un désir assouvi ou accompli : s’il n’y a pas d’accomplissement, il n’y a pas de joie.
Il est facile de comprendre que cette joie, même si elle est réelle, n’en demeure pas moins fugace et, comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille, elle n’est pas toujours possible…aux yeux du monde.
2. La joie selon Dieu
A) la foi nous fait goûter la joie
Le Catéchisme de l’Église Catholique, au n°163, nous dit ceci : « La foi nous fait goûter comme à l’avance la joie et la lumière de la vision béatifique, but de notre cheminement ici-bas. » Il y a un degré supplémentaire dans la joie, qui est lié à la foi. La joie est alors un don que chacun de nous peut demander, en faisant un acte de foi, en reconnaissant qu’être joyeux n’est pas inné, mais avec la grâce de Dieu, c’est possible. Certes, nous vivons tous des épreuves, nous avons chacun nos croix, plus ou moins lourdes selon les personnes et les circonstances, mais il est possible de conserver cette joie qui, même si elle ne pourra pas s’affirmer extérieurement, intérieurement est bien présente.
https://christianismeactif.fr/soyez-toujours-joyeux-quest-ce-que-cela-signifie
B) Une intime conviction
J’ai perdu mes parents en 2020, à deux mois d’intervalle. J’ai pu accompagner papa dans ses derniers moments, l’aider à vivre son passage sereinement. Bien sûr, ce fut une douleur : toute rupture est tragique, nous nous retrouvons coupés de nos racines. Mais, dans le même temps, j’ai eu l’intime conviction que, là où ils étaient, papa et maman étaient heureux et qu’ils me disaient : « Nous avons fait ce qui était à faire. Maintenant c’est à toi… » Et je savais qu’un jour, nous retrouverions au ciel. Alors oui, je peux dire qu’au cœur de cette tragédie, j’ai goûté à la joie du ciel et que cette joie ne m’ a jamais
quitté.
Oui, la joie est un choix quotidien à faire, elle n’est jamais acquise, elle se reçoit, pour peu que nous sachions la demander : elle ne se gagnera jamais à la force du poignet. Alors, que choisissons-nous aujourd’hui ?
Venez discuter avec nous par chat pour découvrir cette vraie joie.
« Soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je vous le redis : soyez dans la joie. »
Philippiens 4 ;4
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