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Peut-on agir en conscience?

L’actuel projet de loi sur l’aide à mourir pose clairement la question d’agir en conscience. Une clause de conscience a été admise pour les soignants. Mais qu’en est-il pour les autres, ceux qui sont simplement proches du malade et auxquels on demande de réaliser un geste qui va à l’encontre de leurs convictions…Peuvent-ils invoquer également cette clause de conscience pour refuser ?

1. Qu’est-ce que la conscience ?

Le Petit Larousse Illustré donne cette définition de la conscience : « sentiment intérieur qui pousse à porter un jugement de valeur sur ses propres actes : sens du bien et du mal. »

2. Une invitation à obéir

Le Catéchisme de l’Église Catholique, au n°1776, ajoute ceci : « Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d’obéir. Cette voix qui ne cesse de le presser d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur. (…) C’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme. La conscience est le centre le plus intime et le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre. »
Donc, la conscience est le lieu où l’homme, s’il est en vérité avec lui-même, peut discerner le bien du mal. Et l’accomplir. Mais, clairement, il faut être en vérité avec soi-même pour reconnaître le bien et le mal. Car ce n’est pas la société qui nous le dira.

3. Peut-on agir en conscience ?

En fait, non seulement nous pouvons, mais nous devons agir en conscience ! Les martyrs ont agi en conscience quand ils ont accepté de mourir pour la vérité. Il ne nous est pas demandé d’aller jusque-là. Mais il est des moments où nous devons accepter de prendre des risques. D’aller à contre-courant du « bien-pensant », au nom de la vérité.
Dans le cas présent, il s’agit de défendre la vie jusqu’au bout. Et non, sous couvert d’un principe d’humanité, d’aider à mourir. En la matière, nos députés portent une responsabilité particulière parce que c’est eux qui voteront, ou non, cette loi. Pouvons-non être complices d’aider à mourir ?

En conclusion, le débat sur la fin de vie dépasse tous les clivages, notamment religieux. Il en appelle à la conscience de chacun : suis-je le prochain de mon frère ou son meurtrier ? Ne suis je pas le gardien de mon frère?

Nous sommes ouverts à la discussion par chat.

« Accomplir la justice et le droit plaît au Seigneur plus que le sacrifice. »
Proverbes 21 ;3

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