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Une vie trépidante stoppée net par un accident de moto. À 25 ans, alors qu’il est donné pour mort, il vit une expérience de mort imminente (EMI), qui va bouleverser son existence. Réanimé, il n’oubliera jamais ces instants hors du temps qui l’ont immergé dans une lumière indéfinissable et aimante. Se demandant ce qu’il allait faire de sa vie, il a décidé de se mettre au service de autres en devenant prêtre de l’Église catholique. Depuis sa paroisse à Aigle, dans le canton de Vaud, il raconte à RCF cet événement étonnant aux confins de la vie et de la mort…

« Je vivais à 200 à l’heure »

En plus de son activité de professeur de français pour non-francophones à Genève et d’animateur bénévole des matinales d’une radio chrétienne, Vincent Lafargue était comédien le soir. « Une vie à 200 à l’heure » dans laquelle son rapport à Dieu « se bornait à l’engueulade ». « J’étais souvent là pour lui demander des comptes, pourquoi le mal dans le monde, etc. J’étais souvent dur avec lui, pas du tout dans la gratitude en revanche. »

Le jour de son accident, ses étudiants lui ont fait remarquer qu’il prononçait le mot « vite » plusieurs fois par minute. En allant à sa répétition de théâtre ce soir-là, conduisant nerveusement, il a repensé à ce que lui ont dit ses élèves. Vincent Lafargue a alors adressé à Dieu cette parole étonnante : « Je sais bien que je vais trop vite et que je fais trop de choses mais je ne sais pas comment faire alors si tu existes vraiment et si tu es si malin, essaie donc de m’arrêter ! » À ce moment-là, il a « entendu une voix » : « Est-ce que tu es bien conscient de ce que tu me demandes ? » Lui de répondre à haute voix, par deux fois le mot « oui ». 100 mètres plus loin, son scooter heurtait violemment une voiture.

Une expérience de mort imminente (EMI)

Quand il est transporté à l’hôpital, on lui compte 14 fractures, mais les médecins n’ont pas tout de suite identitié une hémorragie interne, que suivra un arrêt cardiaque… Alors que l’on tente de le ranimer, Vincent Lafargue vit une décorporation. « Je me suis senti incroyablement bien alors que je me voyais d’au-dessus de mon corps, depuis le haut du couloir. » Séparé de son corps, il voit les médecins s’affairer sur lui. « J’avais presque envie de leur dire arrêtez de vous acharner sur moi, tout va bien, je suis bien ! »

Il éprouve une sensation de « bien-être absolu », et perd « toute notion d’espace et de temps ». Puis il se sent « aspiré par derrière » vers le fameux tunnel de lumière. « Les seuls mots qui permettent de décrire cela c’est : beaucoup plus fort que la lumière du soleil mais absolument pas éblouissant. » Silence, chaleur bienveillante, sensation de flottement… et le sentiment très net d’une présence. « Je peux affirmer que je n’étais pas seul dans ce tunnel de lumière que je définirais comme l’amour absolu. »

La vie après une EMI

Pour certains, ce que décrivent les expérienceurs (ceux qui ont vécu des EMI) est le fait de réactions du cerveau. D’autres y voient une expérience du surnaturel. Vincent Lafargue « aime bien les deux théories ». Selon lui, l’explication rationnelle est recevable mais elle « n’explique pas tout ». « J’aime bien aussi me dire qu’il y a autre chose, que peut-être la science ne peut pas expliquer aujourd’hui. »

« J’avais 25 ans, c’est l’âge où on est immortel. » Une fois rétabli, Vincent Lafargue apprend qu’il a failli mourir et cela lui fait l’effet d’un coup « de batte de baseball ». Plus jamais il ne regardera de la même façon les gens qui vivent un deuil. Et désormais, deux questions le hantent : « Pourquoi suis-je en vie ? Qu’est-ce que je vais faire de cette deuxième vie ? » Une évidence s’est imposée à lui : « peu importe ta vie d’avant, dans cette deuxième vie tu dois aimer ».

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