Existe-t-il un paradis et un enfer ?

Existe-t-il un paradis et un enfer ? Le paradis et l’enfer sont devenus chez bon nombre de nos contemporains des concepts, jugés désuets, ringards, voire dépassés et les ont rangé aux oubliettes du passé. Mais existent ils ? Menons l’enquête !

L’avènement d’une conscience du bien et du mal

Quel enfer ! entend t-on parfois ! Expression d’horreur, de dégout, de défoulement devant une situation d’impuissance, de douleur, de souffrance extrême.
Dès l’antiquité, l’homme combattait pour survivre, face à l‘immensité de la Nature, et ressentait quelque soit sa culture, le besoin d’offrir des présents à des dieux imaginés pour obtenir leurs bienfaits. Et ainsi contrer toute sorte d’adversité. L’enfer apparaissait comme une souffrance insoutenable de l’esprit après sa séparation du corps. Et réservée à ceux qui avaient commis des crimes ou toute sortes de maux.
Dans la mythologie païenne ces lieux étaient souterrains, et au cours des siècles l’imaginaire fut abondamment représenté par différents courants d’expression comme la peinture ou la littérature…En revanche le Paradis n’était évoqué que comme un lieu de bonheur, d’éternité, ou comme un grand voyage, et il était préférable de prendre des provisions et toute sortes d’objets terrestres pour attendre le terme du voyage. Ainsi en Egypte Antique.
Dans la bible, le Paradis est cité dès le premier livre comme un jardin, ou tout est savoureux et proposé par Dieu à l’Homme, excepté « l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».L’Homme désobéit. Après la transgression, l’Homme fut chassé du Paradis et livré à sa propre liberté.

Un long périple

La Bible retrace ce long périple de l’avènement de la conscience de l’homme , de ses fautes et de ses erreurs , du combat contre le mal, de ses craintes d’un châtiment éternel, de tractations pour son rachat : s’il y parvenait, il pouvait retrouver à sa mort le Paradis.
Oui, craindre d’aller en enfer est une bonne chose car « le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel » (Pv 9,10).
Avec l’avènement du christianisme plus d’une Cinquantaine de paroles de Jésus attestent de la possibilité d’un Enfer et d’un Paradis. Mais la plus démonstrative est la parole que Jésus dit sur la croix, au bandit crucifié avec lui, et qui se repent : « je te le dis, tu seras avec moi au Paradis » (Lc 23,43)
L’enfer est aussi cité : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Mt 25,41). Dans Son amour, Dieu ne veut pas que les hommes aillent en enfer mais plutôt qu’ils se repentent :
Jésus parle très souvent de l’enfer comme d’un endroit à ne pas aller, à éviter à tout prix, en changeant de vie, en découvrant pour quoi il est fait : pour aimer :
« Les maudits répondront aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ? Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle » (Mt 25,44-46).

Ce n’est pas une fatalité, mais un chemin à prendre !

Jésus nous dit encore aujourd’hui :

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie (Jean 5,24)

C’est donc une très bonne nouvelle qui est proposé à l’Homme ! Le défi ne serait-il pas d’accueillir cette bonne nouvelle plutôt que de la mépriser ? Venez en parler avec nous sur le chat’ :Pour aller plus loin :