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Le témoignage  de Jean-Régis et Géraldine au sujet leur petit garçon, François, et leur manière de le vivre (*).

Si vous êtes concernés par la mort d’un enfant, vous pouvez vous confier, en toute confidentialité et discrétion, sur ce chat’ :

Nous sommes faits pour le ciel

Cette conviction a pris racine en nous depuis que notre petit François est né sur terre, a été baptisé, puis confirmé avant de naître au ciel après 40 minutes dans nos bras, le 18 août 2014. Et pourtant, combien avons-nous prié pour qu’il guérisse !

Dès la première échographie, nous avons su que notre bébé était gravement malade. Nous avons oscillé alors entre, d’un côté, la supplication (prières, neuvaines, pèlerinages…) pour que Dieu agisse avec la puissance de guérison qu’il manifeste dans l’Évangile et, de l’autre, l’acceptation de ce chemin tel qu’il se présentait.

Quelques semaines avant la naissance de François, en la fête de la nativité de saint Jean-Baptiste et alors que nous nous apprêtions à rencontrer l’équipe médicale pour une nouvelle échographie, nous avons reçu ce verset, dans la Bible : « Que sera donc cet enfant ? En effet, la main du Seigneur était avec lui. » (Evangile de Luc 1,66). Nous avons alors compris, de manière très intime, que le Seigneur l’avait voulu, lui, François,  pour le servir mystérieusement. A travers une vocation que nous ne saisirons vraiment qu’au ciel. Une certitude ne nous a plus quittés : nous sommes faits pour le ciel, notre vie sur terre n’est qu’un passage. Nous avons aussi découvert que le ciel et la terre sont beaucoup plus étroitement unis que ce que nous pouvions imaginer.

Sans la présence de François, nous ne ferions pas aujourd’hui les mêmes choix de vie.

Le chemin du ciel…

Quelques mois auparavant, nous avons été témoins de la naissance au ciel d’un petit Raphaël, alors âgé de trois ans. Le chemin de cette famille nous a édifiés. Sans que nous nous doutions un seul instant que notre fils allait rejoindre le leur, quelques mois plus tard. Raphaël et François sont enterrés aujourd’hui côte à côte, presque main dans la main.

Cette brèche ouverte vers le ciel, qui est devenu ainsi une réalité beaucoup plus concrète pour nous puisque notre enfant y a sa place, se traduit par de nombreuses questions. Quels types de liens pouvons-nous établir avec lui ? Comment tient-il aujourd’hui une place à part entière dans notre famille ? Quelle mission peut-il bien remplir au ciel ? Comment pouvons-nous, par son intercession, nous ouvrir à un plus grand cœur à cœur avec le Seigneur, à une plus grande docilité à son Esprit ? Répondre à ces questions est un apprentissage qui n’est pas terminé.

Une chose est sûre, nos choix de vie aujourd’hui ne sont pas ceux que nous aurions pris sans la présence de François. Parmi ses prénoms, figure également celui de Josué, le successeur de Moïse qui a fait entrer le peuple d’Israël dans la terre promise.

Pensez-vous que nous sommes attendus au ciel ? Venez avec nous, en toute confidentialité et discrétion, sur ce chat’ :

Quand la mort devient un cadeau

Nous savons que c’est notre petit François qui est passé le premier du côté de la Lumière sans déclin. C’est lui qui nous permettra de nous y rendre le jour venu. Sa naissance au ciel est vraiment une grâce, un cadeau pour nous. Il nous a ouvert le chemin du ciel. Le verset qui figure sur sa pierre tombale l’exprime bien :

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux touts petits. »

Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous été touché(e) aussi par la perte d’un enfant ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


(*) D’après leur témoignage donné au magazine Il est vivant! sur la vie vie éternelle en octobre 2019.

Tu penses quoi de la vie après la mort ? Une suggestion, une question, un conseil ? Viens chat'er avec nous !

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