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Pour répondre à cette question, rien de mieux que le nouveau spectacle de Pascal Obispo, actuellement au Palais des Sports à Paris, et bientôt en tournée dans toute la France ! (Promis, on vous donnera plus tard un cours de rattrapage du cathé, vous savez, lorsque vous étiez petits, quand où vous faisiez, nous le savons bien, des coloriages… 😉 )

Voici la bande-annonce officielle, Aimez-vous les uns les autres, déjà vu plus de 800.000 fois sur Youtube, preuve que Jésus n’est pas mort !

A Paris Match, voici que ce Pascal Obispo répondait ces derniers jours :

Paris Match : N’est-ce pas un peu risqué aujourd’hui de monter une comédie musicale sur un personnage religieux avec toutes les tensions qui déchirent le monde autour des religions ?
Pascal Obispo. Nous ne parlons pas de religion, nous racontons la vie de Jésus du baptême à la crucifixion. Le catholicisme n’est apparu que quatre siècles après, je ne traite pas de ce sujet.

Paris Match : Pourquoi Jésus, donc ?
P.O. : C’est quelqu’un dont j’ai appris la vie et l’histoire au catéchisme, que je connais, que je dessinais. J’ai fait ma communion, ma confirmation. Je me suis demandé pourquoi j’écrivais autant de chansons qui parlaient des injustices et pourquoi je m’impliquais autant auprès des associations caritatives. Et cela venait de mon éducation… (Lire l’interview complet)

Dates de la tournée :

 

La critique d’un journal catho, pour voir ?

Voici, en résumé, celle, élogieuse, de France catholique

Mardi 17 octobre, au Palais des Sports de la Porte de Versailles, la fresque musicale Jésus, de Nazareth à Jérusalem, promise à grand renfort d’affiches, arrivait comme le Messie ! Sans faire salle comble, l’affluence dénotait un réel engouement.(…)

La standing-ovation finale du spectacle prouvait assez que le défi était relevé avec panache, grâce notamment au livret et à la mise en scène de Christophe Barratier, l’auteur des Choristes !

A l’invitation de Mike Massy, le chanteur libanais qui incarne le Christ dans ce musical, ils sont montés sur scène tous les deux pour rejoindre la troupe de quelque 45 comédiens : Pascal Obispo, à l’origine de l’aventure, auteur des mélodies, et Christophe Barratier, qui a brossé cette fresque et l’a mise en forme. Grâce à lui, oubliée la parenthèse d’Adam et Ève la deuxième chance produite en 2012. Le savoir-faire et le savoir-écrire de Ch. Barratier ont permis à P. Obispo de renouer avec la veine des Dix Commandements conçus avec Élie Chouraqui (en 2000), lui aussi garant de la rectitude du message. Si son adaptation se permet certaines libertés vis-à-vis de l’Évangile, elles sont péchés véniels au regard de l’ensemble qui fait de ce musical un moyen populaire pour parler de Jésus…

L’usage de la vidéo projection permet au spectacle de s’ouvrir sur un tsunami d’orage et d’éclairs, dont soudain émergent trois croix dressées au sommet du Golgotha. Puis, elle nous entraîne dans le désert de Judée où Jean le Baptiste invective les émissaires des grands prêtres envoyés pour le faire taire. Point de vêtement hirsute en poils de chameau (Mc 1, 6) mais la vigueur du précurseur tançant les pharisiens et encourageant Jésus à «  demander un signe  » venu du ciel… Une colombe traverse le ciel de Judée qui fond en eau tout aussitôt. Un vieillard auprès d’un feu invite benoîtement Jésus qui jeûne depuis «  quarante jours et quarante nuits  » à partager son repas. Entre alors une nuée de faunes et de jeunes filles vêtues de blanc et couronnées de fleurs qui assaillent de leurs charmes lascifs le Nazôréen. Afin de repousser leurs assauts, Jésus ne chante plus (comme c’était le cas sur la première édition du CD) «  le mal c’est tout ce que je combats à l’intérieur de moi  » mais dorénavant «  à l’intérieur de toi  » à l’adresse de Satan, heureuse modification qui change tout théologiquement parlant !

Les tableaux se succèdent : le ba­teau sur le lac, les filets vides et les paniers d’osier qui volent de main en main ouvrant la voie à l’arrivée du Rabbi découvert par Jacques et Jean auprès du Baptiste. Sur son ordre, Pierre, quoique désabusé, embarque à nouveau pour une pêche miraculeuse qui va changer sa destinée et le faire «  pêcheur d’hommes  »…

Sur la place du marché, joyeuse ambiance quand, tout-à-coup, surviennent deux serviteurs des grands prêtres venus inspecter la Galilée qui se soulève. Ils jettent à terre une femme en cheveux vêtue de voiles rouges ! Le Christ prend alors une grosse pierre et la propose à chacun tour à tour, et même au public qui se tasse aussitôt dans son fauteuil ! «  Que celui qui n’a jamais péché (…) s’il est sincère, lui jette la première pierre  » chante Mike Massy. Christophe Barratier n’hésite pas à faire de cette femme arrachée à la lapidation, une Marie-Madeleine éperdue d’amour pour son sauveur. C’est s’avancer beaucoup même si une tradition séculaire, aujourd’hui contestée, pourrait lui donner raison (Mgr Jean Joseph Gaume, Biographies évangéliques B, p. 356). Elle peut alors chanter, sans pour autant verser dans la thèse du Da Vinci Code popularisée par Dan Brown : «  Toi qui nous a appris l’amour ne veux-tu pas un jour le vivre dans mes bras.  » Après tout il faut faire du chemin pour passer de la chair à l’Esprit ! On lui pardonne d’ailleurs aisément eu égard à la voix prodigieuse de Crys Nammour, Libanaise d’origine elle aussi, dont les aigus modulés sont envoûtants comme un chant d’oiseau.

(…)

A suivre…

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