Entre ciel et terre : qui est Fulla Horak ?

Qui est Fulla Horak ?

Fulla Horak est une mystique polonaise qui a beaucoup creusé la question de la vie après la mort et des âmes du purgatoire. On la voit à l’écran dans le film Entre ciel et terre, au cinéma le 2 novembre prochain.

Fulla Horak est à l’écran, joué ici par Małgorzata Kożuchowska (“Banksters”, “Practice”, “Letters to Santa”)

Pratiquement inconnue dans le monde français et anglophone, cette voyante est née en Ukraine en 1909 et elle est morte en 1993. Au début de l’âge adulte, dans les années 1920, Fulla est une jeune athée convaincue. Lors d’une fête chez des amis, Fulla Horak rencontre une jeune femme très croyante dont la foi inébranlable en Dieu lui fait forte impression. Elle la défie avec détermination mais celle-ci ne se laisse pas impressionner. Horak découvre qu’elle n’a pas de véritables arguments à répondre face aux réfutations de cette jeune femme. Cette rencontre la marque profondément et la pousse à se lancer dans une quête spirituelle qui va changer toute son existence. Elle se met à s’intéresser de nouveau aux valeurs de son enfance qu’elle avait rejetées longtemps auparavant.

Une nuit, alors qu’elle est en prière, Fulla reçoit une visite inattendue : Madeleine Sophie Barat, la fondatrice de la Société du Sacré-Coeur, morte 70 ans auparavant, lui apparaît. Elle est l’une des premières âmes mystiques qui rendront visite à Fulla. D’autres, comme Jean Bosco, Sainte Faustine, Thérèse de l’Enfant Jésus, ou encore Jeanne d’Arc, lui dévoileront ensuite de nombreuses connaissances sur le paradis, l’enfer et le purgatoire. Fulla décrit alors toutes ces expériences dans son livre intitulé « Belle Dame », au chapitre « L’au-delà ».

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Le Ciel, un nombre incalculable de couleurs ?

Dans ses révélations, Fulla Horak nous apprend que le Ciel recèle un nombre incalculable de couleurs, dont une multitude que nous ne connaissons pas ici-bas. Pour nous en rendre compte, elle compare les couleurs du ciel à celles de notre palette de peintre où nous créons des nuances, des dégradés différents à partir des trois couleurs primaires, du noir et du blanc. Selon les associations que nous faisons, les quantités que nous mélangeons, nous obtenons toutes sortes de teintes, de tonalités. Ainsi, dit-elle, en est-il au Ciel pour les élus mais dans des proportions sans commune mesure avec les nôtres. En effet, les variantes de couleurs, et donc de saintetés, sont infinies si bien qu’il n’y en a pas deux pareilles. Et toutes sont sublimées par la lumière du Christ qui les traverse et les révèle.

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