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Qu’arrive-t-il à notre conscience après la mort ? C’est une question que se posent beaucoup d’entre nous, essayons d’y répondre.

La mort représente pour chacun, croyant ou non, une énigme : la vie s’arrête-elle définitivement ? Existe-t-il un reste de conscience ? Que devenons-nous ? Il n’y a pas de réponse toute faite, même si les expériences de mort imminente, peuvent nous fournir quelques éléments, mais à propos desquels il convient de rester prudent.

Dans cet article nous allons aborder la conscience, d’abord sous l’angle de la raison, puis du point de vue de l’Église. Nous allons essayer de comprendre ce qu’elle est et ce qu’elle devient après la mort.

La conscience selon la raison

Si nous prenons la définition du Larousse, la conscience est définie ainsi : « Perception, connaissance plus ou moins claire que chacun peut avoir du monde extérieur et de soi-même ».

Autrement dit, la conscience est le fait de réaliser que nous existons et qu’il existe un monde qui nous entoure. Donc, tant que nous vivons, nous pouvons être conscient. Mais, si nous sommes dans le coma, sommes-nous pour autant totalement inconscients ? Dans la majorité des cas, nous ne sommes plus conscients, mais, il existe des cas, très rares d’état de conscience minimale ou état « pauci-relationnel ».

De même, après la mort, qu’en est-il ? Si on en croit les experts, même quand le cerveau a cessé de fonctionner et que le corps est cliniquement mort, la conscience peut se poursuivre . Cela ne signifie pas qu’elle dure indéfiniment, mais qu’elle peut se prolonger au-delà de la mort pendant un moment. C’est ce que l’on observe dans les témoignages d’expériences de mort imminente. Il convient, cependant, de toujours rester prudent et ne pas échafauder des hypothèses hasardeuses.

Ce qu’en dit l’Église

Le catéchisme affirme : « La dignité de la personne humaine s’enracine dans sa création à l’image et à la ressemblance de Dieu ; elle s’accomplit dans sa vocation à la béatitude divine. Il appartient à l’être humain de se porter librement à cet achèvement. Par ses actes délibérés, la personne humaine se conforme, ou non, au bien promis par Dieu et attesté par la conscience morale ». Donc, il est intéressant, ici, de remarquer le lien qui est fait entre conscience et morale : c’est ce qui nous différencie d’un simple animal. Cela va plus loin si on considère l’âme comme le principe spirituel de l’homme : l’homme est pleinement un quand l’âme et la conscience sont unis.

Et c’est intéressant car, même si nous l’avons vu dans le paragraphe précédent, la conscience peut disparaître au bout d’un moment, après la mort, l’âme, elle, est immortelle. « Germe d’éternité qu’il porte en lui-même, irréductible à la seule matière, l’âme humaine ne peut avoir son origine qu’en Dieu seul ».

Voilà notre espérance : nous sommes créés pour la vie éternelle et, même si nous devons mourir, il restera toujours un principe d’éternité qui fait qu’après cette mort nous verrons Dieu face à face et qu’un jour, nous le croyons, nous ressusciterons, corps et âme, pour la vie éternelle.

Donc, même si la conscience doit disparaître avec la mort, nous ne sommes pas faits pour le néant mais pour un bonheur qui ne passera pas. À nous de nous y préparer…

J’en ai la certitude : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les Principautés célestes, ni le présent, ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. »
Lettre de saint Paul aux Romains 8,38

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